Saint-André-Treize-Voies est devenue l’une des trois communes déléguées de la commune nouvelle de Montréverd au 1er janvier 2016.
Une faute d’orthographe qui a fait école…
Saint-André était autrefois une annexe appelée « Trève » de la commune de Vieillevigne. Vers le XIIIème siècle ses habitants décident de constituer leur propre paroisse. Avec l’accord de l’évêque et du seigneur, ce projet est mis aux voix. Une assemblée générale se prononce en faveur de la séparation, par treize voix d’écart. Pour commémorer cet événement important, il est décidé que Saint-André serait désormais distinguée des autres paroisses du même nom par le qualitatif de Treize-Voix. Aujourd’hui, à cause d’une erreur de registre, la commune s’appelle Saint-André-Treize-Voies. En souvenir de la Trève, les habitants de Saint André Treize Voies s’appellent les Trévois.
Géographie
Elle est caractérisée par le passage sur son territoire de l’Ognon, l’un des principaux cours d’eau alimentant le lac de Grandlieu.
Ce cours d’eau passe par le centre bourg de la commune déléguée et la traverse du nord au sud.
Il faut noter également le passage de l’Izereau en frontière avec Mormaison.
La commune se situe dans le « Bas Bocage ». L’altitude moyenne de la commune se situe autour de 50 mètres.
C’est au sud-Ouest de la commune que l’on peut repérer les points les plus élevés. Ils dépassent rarement 65 mètres. Les points les plus bas (inférieurs à 40 mètres) se situent dans le lit des cours d’eau (l’Ognon, l’Izereau, le Blaison). Dans sa partie ouest la commune présente un relief doucement vallonné. A l’est le paysage est moins marqué, c’est le secteur des anciennes landes.
Population
1 422 habitants pour la population municipale / 1 438 pour la population totale
Le menhir de la Petite Roche
À un kilomètre environ du bourg, on pouvait voir jadis, entre les métairies de la Grande et Petite Roche, trois petits menhirs aujourd’hui renversés et en partie détruits. Seul subsiste encore le menhir de la Petite Roche. D’après une légende, ce monolithe aurait le privilège de virer au son de l’angélus et de danser autour du champ de la pierre, la nuit du mardi gras !
