Petite commune rurale de 1 544 hectares, administrativement rattachée au canton d’Aizenay, Mormaison est devenue en 2016, l’une des trois communes déléguées de la nouvelle commune de Montréverd.
Située à proximité des bassins d’emploi de Montaigu, La Roche-sur-Yon, Nantes et Challans, Mormaison jouit d’une position géographique très favorable.
Un ancien monastère serait à l’origine du nom de la commune que la population venue habiter dans ces ruines aurait baptisé « Mortes Maisons » puis par abréviation Mormaison ! Sous la Révolution, le territoire de Mormaison, et surtout celui des Landes du Bois-Jarry, sont le théâtre de nombreux combats. Le curé de la paroisse, M. BOMMIER, prêtre-jureur, devient président du District de Montaigu. Contraint à vivre dans la clandestinité face à l’hostilité de ses administrés, il se suicide dans un champ du village de la Martinière où il est enterré.
Le nom de MORMAISON est aussi associé aux religieuses de la congrégation des sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie. Cette communauté religieuse créée en 1818 par le Père MONNEREAU contribue en effet à faire connaître notre commune bien au-delà de nos frontières nationales. Elle s’est développée autour de deux sites, l’un, la maison-mère, située au 10 Rue Jean XXIII et l’autre, sur le site de l’Epiardière.
Population de la commune déléguée
1 122 pour la population municipale / 1 130 pour la population totale.
Le patrimoine religieux
Le patrimoine religieux de la commune témoigne de son histoire :
- La Chapelle de la Salette dont la bénédiction fut faite le 2 juillet 1855 et qui a été rénovée plusieurs fois, la dernière en 2011.
- Le Calvaire en granit, situé en face du cimetière à la sortie du bourg direction Les Lucs-sur- -Boulogne, qui fut érigé en 1861. “Le conseil municipal voulut faire les choses grandement et avoir le plus beau calvaire du pays.” (Extrait des chroniques paroissiales)
- 17 croix sont recensées sur la commune et disséminées sur le territoire.
Le patrimoine privé
Le patrimoine privé est également bien présent :
- Le Château de la Butière. Autrefois manoir des Seigneurs de Montaigu, ce château privé, en granit du XVI° siècle appartient à la même famille depuis le début du XVIII° siècle. À la Révolution, le manoir est brûlé et noyé dans le sang lors du passage des Colonnes Infernales du Général Turreau le 19 janvier 1794.
- Les deux sites de la Congrégation, régulièrement entretenus et agrémentés d’espaces verts privés.
- Le « Petit Moulin », mentionné dans le cadastre Napoléonien, est souvent confondu dans les ouvrages existants avec le moulin qui est aujourd’hui en place. Cette confusion trouve son origine dans le fait que sur le linteau de la porte du moulin existant, il est inscrit la date de 1819. Cependant, en 1837, ce moulin n’existait pas. Un moulin existait bien à proximité mais, il ne se tenait pas en lieu et place de l’actuel moulin. Il était positionné à un peu plus d’une centaine de mètres au Sud-Est du moulin existant aujourd’hui. Ce linteau est donc peut être celui de l’ancien moulin…Le moulin existant encore aujourd’hui possède 4 étages et mesure près de 22 mètres de hauteur. Aujourd’hui dépourvu de ses ailes, il est dit qu’il serait le plus haut de Vendée.